Nous avons recensé ci-dessous de quoi vous aider à accompagner votre bout d’chou dans l’apprentissage de la propreté, à son rythme.
1 – Arrêter les couches quand votre enfant est prêt : cela se produit généralement entre 2 ans et 3 ans. Mais l’intérêt peut tout à fait venir plus tard, sans que cela soit anormal !
2 – Patience, bienveillance et positive attitude : rappelez-vous qu’il s’agit d’un énorme pas en avant pour un enfant, qui nécessite des ajustements, des ratés. Ce n’est pas toujours évident, surtout lorsque l’enfant est en plein jeu et oublie (oups !) qu’il ne porte rien de plus qu’une culotte !
3 – Devenir propre est un voyage au long cours : cet apprentissage de la propreté peut prendre plusieurs mois pour parvenir à l’arrêt de la couche en journée (3 à 6 mois en moyenne), voire plusieurs années pour la nuit (parfois pas acquis avant 5 ans ou plus)
4 – Anticiper les petits accidents éventuels : prévoyez des vêtements de rechange la journée et une alèse imperméable la nuit, afin de ne pas être pris de cours et éviter qu’un tout petit « accident » de parcours ne tourne au drame nocturne.
5 – Choisir le bon moment : les vacances d’été sont idéales pour cela ! Il fait chaud, l’enfant est généralement peu (voire pas) vêtu, et les parents un peu plus de temps à accorder à leur enfant, pour franchir ensemble cette étape de l’apprentissage de la propreté.
6 – Laisser l’enfant gérer : ne mettez surtout pas votre enfant sur le pot à heures fixes ! Mis sous pression, il risquerait de ne pas y arriver, ce qui augmenterait d’autant plus sa crainte de vous décevoir. Par contre, vous pouvez tout à fait inviter l’enfant à vous accompagner quand vous allez au petit coin, pour voir si cela le motive à vous imiter. Laisser l’enfant maître de la situation lui permet de gagner en autonomie et l’aide à concevoir seul le lien entre « j’ai une envie pressante » et « je dois filer sur le pot » !
7 – Ne pas se laisser surprendre par l’évolution : il n’y a rien d’anormal à ce que, pendant le processus, l’enfant puisse faire des régressions et souhaite remettre la couche. Comme le dit l’expression, ce n’est souvent que reculer pour mieux sauter. Encouragez-le à persévérer en le rassurant que ce n’est pas grave s’il oublie.
8 – Montrer que vous avez pleine confiance en votre enfant : évitez par-dessus tout de comparer votre enfant aux autres ou de lui signifier qu’il est temps car il n’est plus un bébé. Plutôt que de motiver l’enfant, ces mots risquent fort de sonner comme une humiliation à ses petites oreilles : il aura le sentiment d’échouer et de vous décevoir. Patience ! Votre tout petit finira tôt ou tard par être propre, n’en doutez pas !
Au Danemark, il n’est pas nécessaire que l’enfant soit propre pour entrer à la maternelle. Il n’y a donc pas de pression sur les enfants ni leurs parents au sujet de la propreté. L’acquisition de la propreté dépend de chaque enfant : ils vont s’y intéresser naturellement entre 2 et 4 ans.
En France, devenir propre est une condition sine qua none pour être accepté en maternelle : cette pression sur les parents est inévitablement répercutée sur les enfants l’été précédent la rentrée. Il est donc important d’appliquer les conseils ci-dessus plusieurs mois avant le début de l’école, et de placer des vêtements de rechange chaque matin dans le sac à dos de votre enfant en route pour la maternelle.
Généralement entre 2 ans et 3 ans, l’enfant va soudainement montrer une envie d’aller sur le pot. S’il commence à refuser de mettre la couche et verbalise qu’il fait pipi ou caca dans sa couche, ce sont les signes que votre enfant est prêt à démarrer l’apprentissage. Vous devez vous efforcer de prendre son train en marche, de suivre son rythme, au risque de rater le coche !
Parfois, la période ne nous arrange pas, nous n’avions pas prévu de nous focaliser sur ce point à cette période, et nous laissons filer un moment opportun pour lancer le processus. Et quand on décidera alors de nous y mettre (parce que la rentrée approche à grands pas, par exemple), pas dit que l’enfant montre encore le même intérêt à l’exercice : son développement naturel l’aura mené vers d’autres apprentissages plus attrayants.
Lorsque Karl a décidé qu’il ne porterait plus de couches à l’école maternelle, il n’était pas encore propre du tout. Cela m’a donc un peu inquiétée de l’amener le matin à l’école, sans rien sous son caleçon, et sachant pertinemment qu’il allait oublier d’aller aux pipi-rooms.
Bruno, son maître, m’a alors indiqué qu’il fallait absolument l’encourager dans son élan : laisser l’enfant expérimenter est de loin la meilleure solution pour apprendre vite et bien la propreté. Il recommande toutefois aux parents d’acheter une dizaine de caleçons (à bas prix) et d’être prêt à les sacrifier au caca pendant tout cet apprentissage de la propreté.
Devenir propre n’est pas une si mince affaire, mais plusieurs méthodes ont prouvé leur efficacité :
Restez patient et positif envers votre enfant, même en cas de fuite ou d’accident généralisé !*
Laissez de côté les remarques embarrassantes type « Mince, pourquoi tu n’es pas allé sur les le pot ? », « Oh… Et voilà tu es tout mouillé! ». Cela ne favorisera certainement pas l’apprentissage de la propreté, bien au contraire ! Préférez-leur plutôt des phrases affectueuses : « Ce n’est pas grave. As-tu senti que tu voulais aller aux toilettes ? La prochaine fois, on essaye d’arriver à temps sur le pot ».
Ne forcez pas votre enfant à remettre une couche s’il n’en veut pas (même si cela vous arrangerait ^^). Cela ne ferait que générer doute et confusion chez l’enfant. À la place, accompagnez-le sur le pot régulièrement et apportez 2 tenues de rechange. Excluez toute comparaison avec ses frères et sœurs ou ses amis, et évitez de diviser le monde en 2 catégories (n’en déplaise à Clint Eastwood) : bébé VS grand, propre VS sale, toi VS eux, etc.
Petite anecdote sur Karl, 3 ans : depuis qu’il se sent prêt à ne plus mettre de couche la journée, il ne souhaite plus en mettre non plus le soir, pour dormir. Sauf qu’il n’est pas encore propre du tout la nuit !
J’attends donc qu’il se soit endormi pour lui enfiler ni vu ni connu sa culotte d’apprentissage : Karl ne s’aperçoit de rien, ne s’en rend même pas compte au réveil. Du coup, on lui ôte le matin, sur le chemin du petit pot.
Malin !
Certains enfants demandent à utiliser le petit pot de toilette, d’autres préfèrent s’installer directement sur le trône. Dans ce cas, disposez un petit tabouret marche pied à coté afin qu’il puisse y grimper seul. Inutile de vous encombrer d’autres équipements : l’apprentissage ne dure jamais très longtemps.
Les couches d’apprentissage peuvent être une bonne alternative si votre enfant n’arrive toujours pas a être propre après plusieurs semaines. Ainsi, le dégât est moins grand lors d’un pipi ou d’un tout petit caca, mais votre enfant a tout de même cette sensation d’humidité chaude qui lui permet d’apprendre (en comparaison à une vraie couche).
Les culottes d’apprentissage sont des vêtements faciles d’utilisation et excellents pour entamer l’acquisition de la propreté la nuit.
Un must-have pour protéger le matelas de votre grand bébé ! L’alèse imperméable se place entre le matelas et le drap-housse. Préférez une alèse sans PVC, en coton bio et polyuréthane qui est plus respirante et plus discrète car elle ne fait pas de bruit.
Bon courage à toutes et tous <3 !
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